Nicolas Springael est né à Bruxelles en 1965.
Son goût manifeste pour la photographie et les voyages l’a conduit à suivre des études à l’école de photographie de la ville de Bruxelles et à l’académie des Arts de Woluwe-Saint-Pierre. Dans la foulée, il a entrepris une première série de voyages : Indonésie, Thaïlande, Népal, Inde...
Ses premières photographies en noir et blanc furent avant tout le reflet de sa rencontre des autres. Pour Nicolas, la photographie est une manière de voir et de partager les expériences du quotidien. C’est aussi un dialogue respectueux et silencieux avec la vie qui réserve bien des surprises et des détours. En témoigne son livre sur l’Inde « India, A Spiritual Journey » paru en 2010. Ces dernières années, et sans renier ses premières orientations, c’est dans les paysages naturels et les grands espaces sauvages que Nicolas trouva une nouvelle source d’inspiration. Il s’est principalement concentré sur certaines régions d’Afrique ; en Namibie, Tanzanie, Botswana et Kenya, attiré depuis son enfance par l’idée d’un jour photographier les éléphants. En opposition aux régions « chaudes » il s’immerge dès qu’il le peut dans les terres « froides » nordiques de la Norvège, du Spitzberg et de l’Islande, toujours en quête de nouvelles émotions.
Flash-back : en 1995, Nicolas devient photographe indépendant et crée un concept original : « L’Instant Présent ». C’est un lieu d’exposition permanent de ses photographies ainsi qu’une maison d’édition à compte d’auteur de ses recueils photographiques. On y retrouve ses grands thèmes de prédilection : scènes de la vie quotidienne en Inde, grands paysages, voyages dans les cinq continents, de l’île de Pâques au Cambodge en passant par l’Islande et la Tanzanie, et bien sûr on y découvre une grande collection de photos sur Bruxelles, sa ville natale ainsi que la mer du Nord en Belgique. Son atelier-galerie se situe au cœur de Bruxelles, entre le quartier du Sablon et la place du Jeu de Balle.
Artisan dans l’âme, Nicolas a pratiqué le noir et blanc argentique pendant plus de 20 ans. Dans sa chambre noire, il a toujours tenu à rester le maître absolu de ses développements et de ses tirages.
Le succès aidant, un jour vint où Nicolas dut se rendre à l’évidence ; la cadence de travail et le nombre de tirages à réaliser manuellement étaient devenus une charge bien lourde à supporter. N’oublions pas qu’en tant qu’indépendant, il est aussi amené à pratiquer différentes activités liées à la photographie. En plus des prises de vues, des développements, des sélections d’images et des tirages, il assure seul ses encadrements, l’édition de livres et de cartes postales ainsi que la promotion et la vente de ses tirages. C’est un véritable homme-orchestre qui a le souci du travail bien fini.
Avec la précieuse aide d’un ami, il se forma pas à pas à la photographie numérique, et plus particulièrement aux nouvelles techniques d’impression de haute qualité en jet d’encre. Il réapprit ainsi un autre langage, une autre manière de travailler qui lui permit de maintenir intact l’éventail complet de ses activités. De la prise de vue au tirage, le numérique s’est aujourd’hui imposé à lui.
Même si l’acte en lui-même de la prise de vue s’est considérablement simplifié avec les appareils numériques, Nicolas n’a jamais oublié un seul instant que la force d’une photographie reste la conjugaison de l’observation, de la maitrise du cadrage, de la bonne prise de lumière, et bien sûr la qualité du tirage. Ce sont les éléments fondamentaux d’une démarche photographique complète et authentique.